Soit \( E \) un ensemble. On dit que :
Soient \( E \) et \( F \) deux ensembles.
Soit \( E \) et \( F \) deux ensembles finis.
Si \( E \) est un ensemble fini et si \( F \) est une partie de \( E \), alors : \( \operatorname{Card}(\overline{F})=\operatorname{Card}(E)-\operatorname{Card}(F) \).
Soient \( E \) et \( F \) deux ensembles finis \( f \) une application surjective de \( E \) sur \( F \). Si, pour tout élément \( y \) de \( F \), \( f^{-1}(\{y\}) \) est de cardinal \( p \) (\( p \) étant un entier naturel), alors : \( \mathrm{Card}(E)=p \times \operatorname{Card}(F) \).
Si \( E \) et \( F \) sont deux ensembles finis, alors : \( \operatorname{Card}(E \times F)=\operatorname{Card}(E) \times \operatorname{Card}(F) \).
Étant donné un ensemble \( E \), une \( p \)-liste (ou \( p \)-uplet) d’éléments de \( E \) est une application de \( \left[\kern-0.15em\left[ {1,p} \right]\kern-0.15em\right] \) dans \( E \) ; autrement dit une suite \( \left(x_1, \ldots, x_p\right) \) formée d’éléments (non forcément distincts) de \( E \).
Étant donné un ensemble \( E \), un arrangement de \( p \) éléments de \( E \) est une \( p \)-liste d’éléments distincts de \( E \) ; autrement dit une suite \( \left(x_1, \ldots, x_p\right) \) formée d’éléments distincts de \( E \), ou encore une application injective de \( \left[\kern-0.15em\left[ {1,p} \right]\kern-0.15em\right] \) dans \( E \).
Si \( E \) est un ensemble de cardinal \( n \), le nombre d’arrangements de \( p \) éléments de \( E \) est: \[ \begin{cases} \displaystyle \frac{n!}{(n-p)!}=n \left( n-1 \right) \cdots(n-p+1) & \text { si } p \leqslant n \\ \hfill 0 \hfill & \text { sinon } \rule[0pt]{0pt}{20pt} \end{cases}\]
Étant donné un ensemble \( E \) de cardinal \( n \), une permutation de \( E \) est une \( n \)-listes d’éléments distincts de \( E \) ; autrement dit un arrangement de \( n \) éléments de \( E \), ou encore une application bijective de \( E \) sur \( E \).
Si \( E \) est un ensemble de cardinal \( n \), le nombre de permutations de \( E \) est \( n \) !
Étant donné un ensemble \( E \) de cardinal \( n \), une combinaison de \( p \) éléments de \( E \) est une partie de \( E \), de cardinal \( p \) ; autrement dit un sous-ensemble \( \left\{x_1, \ldots, x_p\right\} \) formé de \( p \) éléments distincts de \( E \).
Si \( E \) est un ensemble de cardinal \( n \), le nombre de combinaisons de \( p \) éléments de \( E \) est : \[ \binom{n}{p}= \begin{cases} \displaystyle \frac{n!}{p! \left( n-p \right)!} & \text { si } p \leqslant n \\ \hfill 0 \hfill & \text { sinon } \rule[0pt]{0pt}{20pt} \end{cases} \]
Ce résultat est encore vrai si \( p=0 \).
Si \( E \) est un ensemble de cardinal \( n \), alors : \[ \operatorname{Card}(\mathscr{P}(E))=2^{\operatorname{Card}(E)}=2^n \]
Si \( n \) et \( p \) sont deux entiers naturels quelconques, alors :