Soit \( A = (a_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \) et \( B= (b_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \) deux matrices de \( \mathcal{M}_{n,p}( \mathbb{R} ) \) (donc de même format).
On définit la matrice \( A+B \) par : \[ A+B = (a_{i,j} + b_{i,j} )_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \]
Soit \( A = (a_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \) une matrice appartenant à \( \mathcal{M}_{n,p}( \mathbb{R} ) \) et \( \lambda \) un réel.
On définit la matrice \( \lambda A \) par : \[ \lambda A = ( \lambda a_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \]
Soit \( A = (a_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \) une matrice appartenant à \( \mathcal{M}_{n,p}( \mathbb{R} ) \) et \( B= (b_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant p \\ 1 \leqslant j \leqslant q }} \) une matrice appartenant à \( \mathcal{M}_{n,q}( \mathbb{R} ) \) (donc le nombre de colonnes de \( A \) est égal au nombre de lignes de \( B \)).
On définit la matrice \( AB \) par : \[ AB = ( c_{i,j} )_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant q }} \quad \text{avec} \quad c_{i,j} = \sum_{k=1}^p a_{i,k} b _{k,j} \]
Pour toutes matrices \( A,B,C \) de formats compatibles avec les opérations utilisées et pour tout réels \( \lambda \) et \( \mu \), on a :
Soit \( A = (a_{i,j})_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant n \\ 1 \leqslant j \leqslant p }} \) une matrice appartenant à \( \mathcal{M}_{n,p}( \mathbb{R} ) \). On appelle transposée de \( A \) la matrice notée \( {}^t \! A \) de \( \mathcal{M}_{p,n}( \mathbb{R} ) \) définie par : \[ {}^t \! A = (a_{i,j}’)_{ \substack{ 1 \leqslant i \leqslant p \\ 1 \leqslant j \leqslant n }} \quad \text{avec} \quad a_{i,j}’= a_{j,i} \]
Soit \( A,B \) deux matrices et \( \lambda, \mu \) deux réels. Si les formats des matrices sont compatibles avec les opérations utilisées :
Soit \( A = (a_{i,j})_{1 \leqslant i,j \leqslant n} \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \).
Soit \( A = (a_{i,j})_{1 \leqslant i,j \leqslant n} \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \). On dit que \( A \) est diagonale si : \[ \forall (i,j) \in \left[\kern-0.15em\left[ {1,n} \right]\kern-0.15em\right]^2,\ i \neq j \Rightarrow a_{i,j} = 0 \]
Une matrice diagonale est donc à la fois triangulaire inférieure et triangulaire supérieure.
Soit \( A = (a_{i,j})_{1 \leqslant i,j \leqslant n} \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \).
On dit que \( A \) est symétrique si : \[ \forall (i,j) \in \left[\kern-0.15em\left[ {1,n} \right]\kern-0.15em\right]^2,\ a_{j,i} = a_{i,j} \]
c’est-à-dire si \( {}^t \! A = A \).
Soit \( A = (a_{i,j})_{1 \leqslant i,j \leqslant n } \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \).
On dit que \( A \) est antisymétrique si : \[ \forall (i,j) \in \left[\kern-0.15em\left[ {1,n} \right]\kern-0.15em\right]^2,\ a_{j,i} = – a_{i,j} \]
c’est-à-dire si \( {}^t \! A = -A \).
Soit \( X = (x_i)_{1 \leqslant i \leqslant n} \in\mathcal{M}_{n,1}( \mathbb{R}) \) et \( Y = (y_i)_{1 \leqslant i \leqslant n} \in \mathcal{M}_{n,1}( \mathbb{R}) \).
On dit que deux matrices \( A \) et \( B \) commutent si elles sont carrées et si \( AB=BA \).
Si \( A \) et \( B \) sont deux matrices qui commutent alors : \[ \forall n \in\mathbb{N}, \ (A+B)^n = \sum_{k=0}^n \binom nk A^k B^{n-k} \]
Soit \( A \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \) et \( P \) un polynôme à coefficients réels tel que : \[ P(X) = \sum_{k=0}^d a_k X^k = a_d X^d + a_{d-1} X^{d-1} + \cdots + a_1 X + a_0 \]
On note \( P(A) \) la matrice définie par :
\[ P(A) = \sum_{k=0}^d a_k A^k = a_d A^d + a_{d-1} A^{d-1} + \cdots + a_1 A + a_0 \mathrm{I}_n \]
Soit \( A \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \), \( X \) un vecteur de \( \mathcal{M}_{n,1}( \mathbb{R}) \), \( P,Q \) deux polynômes et \( \lambda \) un réel.
Soit \( A \) une matrice carrée et \( P \) un polynôme à coefficients réels. On dit que \( P \) est un polynôme annulateur de \( A \) si \( P \) est non nul et \( P(A) = 0 \).
Soit \( A \) une matrice de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \).
On dit que \( A \) est inversible s’il existe une matrice \( B \) de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \) telle que \( AB=BA = \mathrm{I}_n \).
Lorsqu’elle existe, une telle matrice \( B \) est appelée inverse de \( A \) et notée \( A^{-1} \).
Si \( A \) est une matrice carrée d’ordre \( n \), \( A \) est inversible si et seulement s’il existe une matrice \( B \) de de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \) telle que \( AB = \mathrm{I}_n \) ou \( BA = \mathrm{I}_n \).
Soit \( A \) et \( B \) deux matrices de \( \mathcal{M}_n( \mathbb{R}) \).
Soit \( A = \begin{pmatrix} a & b \\ c & d \end{pmatrix} \) une matrice carrée d’ordre \( 2 \).
\( A \) est inversible si et seulement si \( ad- bc \neq 0 \) et dans ce cas : \[ A^{-1} = \frac{1}{ad-bc} \begin{pmatrix} d & -b\\ -c & a \end{pmatrix} \]
Soit \( A \) et \( B \) deux matrices carrées d’ordre \( n \). On dit que \( A \) et \( B \) sont semblables s’il existe une matrice \( P \) inversible telle que : \[ A= PBP^{-1} \].